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animateur - DJ - Max Bélanger
Max Bélanger - Animateur de foule - DJ

Où tout a 

commencé?


 

 

'' J'ai simplement fais ce que j'aimais le plus faire(...)''

 

 

Max Bélanger, ou Loisiromax, est animateur de disco mobile depuis l'âge de 17 ans. Mariages, bals de finissants, party de bureau, anniversaires, il se déplace avec son équipement un peu partout au Québec. Il est bien plus qu'un DJ, il doit aussi s'assurer de tout le divertissement au long de la soirée. « Il y a beaucoup de demande pour les bons animateurs, on en aura toujours besoin Â» me raconte-t-il. Mais ce genre de métier ne s'apprend pas par des moyens traditionnels. D'ailleurs, Max a failli quitter les bancs d'école prématurément.

 

« J'avais fini mon secondaire 5 sans avoir réussi mon français. J'ai fait un DEP en cuisine, mais je quittais des emplois assez rapidement parce que je ne m'y plaisais pas. J'avais vraiment un profil de décrocheur . »

 

Après avoir travaillé dans un camp de vacance, comme cuisinier puis animateur, il a réalisé quelle était sa véritable vocation. Il décide de s'inscrire au cégep en Technique d'intervention en loisir, tout en terminant son français de secondaire 5 à l'école pour adultes. « C'était vraiment un gros défi, je ne m'étais jamais dit que j'irais au cégep ou à l'université dans ma vie, je ne me voyais pas là-dedans. Â»

 

Au cégep, il est confronté à un environnement auquel il est inconnu. « Je suis un gars de terrain, d'action, et là on me mettait en avant d'un ordinateur, d'un clavier, et il fallait que je trouve des idées en arrière de ça, j'allais directement dans mon point faible grâce à la technique en loisir Â». Pendant ses études, il se fait des contacts, et de fil en aiguille il peut s'acheter des équipements, très dispendieux. Il se déplace entre Rimouski, Rivière-du-Loup, Québec et Montréal pour animer des événements. Son entreprise lui permet d'ailleurs de payer pour ses études: « C'était 90% de mon revenu Â»

 

Meilleure expérience d'animation : « C'était pendant le Congrès mondial acadien, j'animais le spectacle de la relève à Cabano (dans le Temiscouata, au Québec, ndlr). Il y avait une foule énorme, 30, 40 000 personnes. Je ne pensais pas faire ça un jour, mais je me suis vraiment amusé. Ça a été un gros wow dans ma vie. Â»

 

Et la musique? « Un bon DJ écoute sa clientèle. Mais t'as des gens qui veulent de l'electro, du cha-cha, ou des danses en ligne. Il faut être diplomate, rester zen, et tenter de plaire à tout le monde. Il y a un rythme à suivre au cours d'une soirée. Et lorsqu'on voit que ça baisse, c'est là qu'il faut changer la dynamique avec de l'animation. On peut inventer n'importe quoi, les gens sont là pour avoir du plaisir. C'est une science inexacte, mais il faut savoir feeler les gens. Et l'énergie entraîne l'énergie Â».

 

Max a un message pour ceux qui ont une passion : « Quand vous aimez quelque chose, allez chercher les outils. Il y a des bibliothèques avec des millions de livres accessibles et gratuits. Â» Il va même plus loin : « Tout le monde pourrait être savant et avoir les connaissances d'un astronaute, juste en lisant. Â»

 

L'histoire de Max est aussi celle de bien d'autres jeunes pour qui le système d'éducation est mal adapté. Pour eux, la seule solution est de se bâtir autrement, pour espérer réaliser leurs rêves. La motivation et l'énergie contagieuse de Max sont une source d'inspiration. Il est la preuve qu'on peut réussir sans l'école, mais pas à n'importe quel prix.

 

crédit : Alexis Boulianne 

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